Test clavier Lofree Flow Lite : Simple et très efficace !, page 4

Sous les doigts

D’un point de vue esthétique, très franchement ce petit Lofree Flow Lite va droit au but et n’a aucun souci à se faire. Formes arrondies et douces, couleurs bien raccordées, esthétique minimaliste et moderne… Tout est bon dans le cochon.

D’un point de vue ergonomique, nous sommes très satisfait des touches qui ont une sculpture à la fois douce et précise : on note qu’elles sont plus creuses en leur centre et que les arrêtes sont délimitées mais douces sous les doigts, permettant un espacement confortable et naturel. De fait, contrairement à certains claviers qui donnent l’impression que les touches sont trop rapprochées les unes entre les autres, ici aucun problème de faute de frappe à l’horizon, moins encore que sur le ROG Falchion Low Profile que nous avions testé l’année dernière déjà.

Une qualité de frappe largement appuyée par des switchs très qualitatifs qui sont très bien lubrifiés d’usine et qui n’ont pas vraiment de wobble. C’est smooth et très stable de notre côté, et on aurait vraiment bien aimé testé la version Hades pour voir à quel point le côté silencieux peut être développé sur ce clavier. La frappe est donc smooth et déjà assez silencieuse, mais elle est en plus aidée par une structure en gasket-mount à l’intérieur.

Que du bonheur ! Ou presque ! Il y a un point sur lequel on aurait aimé une petite amélioration, c’est l’angle d’inclinaison du clavier. Pour rappel, de base il est à 3°, ce qui est relativement plat, finalement. Les patins permettent de l’élever à 6°, ce qui est déjà mieux, mais à notre sens il aurait fallu proposer un angle d’inclinaison supplémentaire, peut-être dans les 9 ou 11°, histoire de plaire à une plus grande majorité d’utilisateurs. C’est vraiment le seul point d’amélioration que nous avons noté sur ce clavier.

Enfin, concernant l’autonomie de ce Flow Lite, il faut savoir que la version 75% intègre une batterie de 2000 mAh et 3000 mAh pour la version 96%, histoire de compenser la différence de consommation énergétique. Le constructeur n’a pas annoncé d’autonomie moyenne dans sa fiche technique. De notre côté, un usage avec les paramètres de base (luminisoté à 50% et connexion en 2.4 GHz) nous aura permis de tenir une semaine entière de travail avec, sans aucun souci, ce qui représente entre 30 et 40 heures, pour rappel, avec le rétroéclairage actif. Sans le rétroéclairage, on est tranquille pour un bon moment.