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Test Razer Basilisk V3 Pro : aussi chère que complète !, page 5

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Publié le 23 Août 2022
Page: 5/6

En main

La shape de la Basilisk est aujourd’hui éprouvée. Elle propose, disons-le clairement, un excellent confort d’utilisation grâce à une ergonomie travaillée qui propose une prise en main vraiment aisée et naturelle. Avec ses dimensions généreuses, elle appelle clairement au palm et au claw, tandis que son poids de 112 grammes fera plus facilement pencher pour le premier style de prise en main. C’est d’ailleurs ce poids qui, surtout quand on est habitué aux souris légères/extra-légères, fera que l’on déplacera plus instinctivement la souris sur la surface de glisse directement plutôt qu’en la soulevant, bien qu’il ne s’agisse pas non plus d’une brique dont le poids est en frein. Les switchs de la Basilisk V3 Pro sont donc des Razer Optical Gen 3 qui assurent selon le constructeur une durée de vie de quelques 90 millions de clics. Ils ont le net avantage de ne pas proposer de post-travail, avec une plongée et une butée légèrement grasse mais très réactive. La course totale est dans une moyenne haute, en accord avec le degré d’inclinaison de l’index et au gabarit de la souris. Donc aucun problème pour ces switchs qui se relèvent être qualitatifs et très adaptés.

Changement par rapport à la Basilisk Ultimate au niveau de la molette : celle-ci est toujours dite 4D (c’est-à-dire avec inclinaison gauche/droite pour le défilement horizontal), mais sa résistance n’est plus réglable. En revanche, et c’est à nos yeux une fonctionnalité plus intéressante que cette résistance personnalisable, elle passe en mode débrayable via le bouton situé juste derrière elle (par défaut). Un argument utile pour la bureautique avancée et même un quotidien lambda. Il est en plus possible de passer en mode débrayage automatique. Du fait qu’elle soit 4D, la molette présente inévitablement un petit rattling latéral, mais rien de vraiment trop signifiant. Si sa résistance est dans la moyenne basse, ses crans sont eux très espacés et nets. On constate cependant un peu jeu avant/arrière qui se traduit par une petite instabilité, heureusement les points atteints par ce jeu ne concerne en rien l’actuation.

Concernant la glisse et le capteur, absolument rien à redire là-dessus. On doute légèrement de la pertinence d’un niveau max de 30k DPI, à moins d’avoir deux écrans 49 pouces l’un à côté de l’autre, mais au moins les afficionados de bi/tri-screens fortunés seront ravis de savoir que la souris tiendra le choc en matière de tracking et de confort. La Basilisk est épaulée de quatre patins en PTFE moyennement épais mais très bien usinés qui assureront une glisse qualitative et équilibrée, que vous ayez un tapis rigide ou souple. Enfin, le capteur à base de PixArt 3399 qui propose un encaissement de 70G en accélération pour un tracking de 750 IPS ne souffre d’aucun défaut, au contraire, mais d’un suivi vraiment très propre et performant.

Question autonomie, le constructeur annonce 90h avec le polling-rate à 1000 Hz en RTF 2,4 Ghz et 100h en Bluetooth, ce qui est excellent… Mais à condition de ne pas activer le rétroéclairage RGB. Alors on a tenté l’expérience en RTF 2,4 Ghz avec le rétroéclairage des 13 zones RGBen mode Wave et luminosité au maxmium. Dans ce contexte, nous avons tenu approximativement une quarantaine d’heures, ce qui reste largement satisfaisant vu le nombre de zones RGB dont la souris dispose. Attention, en 4000 Hz, on perd environ une dizaine d’heures ! Il est donc conseillé de bien gérer les paramètres de rétroéclairage, de mise en veille, d’extinction des LED et surtout du polling-rate en fonction de votre utilisation (bureautique ou jeux) afin de bénéficier d’une meilleure autonomie.

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Marque : Razer