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Test Vulkkano Audio PRO4 : du monitoring abordable !, page 3

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Publié le 17 Septembre 2024
Page: 3/4

Au quotidien

Installer les Vulkkano PRO4 sur son bureau ne relèvera aucune difficulté. Compactes et possédant une connectique dite grand publique (à savoir l’entrée RCA, l’entrée optique et le Bluetooth 5.0), ces enceintes se destinent à un très large public et ne poseront aucune difficulté de compatibilité, même si on n’est pas équipé d’une carte son professionnelle avec la connectique qui va avec. Les PRO4 se présentent bien : les finitions sont très propres et le design très sobre, en plus d’̂être proposées en deux coloris. Bref, aucune difficulté particulière à pouvoir les intégrer dans son environnement de bureau, du fait de leur compacité, leur ergonomie et leur esthétique. Un très bon point en soit, même si ce n’est évidemment pas le principal.

Au niveau ergonomie donc, rien à redire. Tout se pilote via trois potentiomètres et un bouton. Concernant les potards, il est peut-être regrettable de voir ceux qui sont dédiés au contrôle de tonalité (un pour les graves, l’autre pour les aigus) situés à l’arrière de l’enceinte principale, leur accès étant tout de suite plus limité contrairement au dernier, situé à l’avant, qui permet de changer de source, éteindre ou allumer les enceintes et enfin de régler le son. Contrairement aux récentes Vulkkano D4 que nous avions déjà testées il y a peu et très appréciées, ici, pas de télécommande pour les piloter, tout se fera à la main.

Concernant la qualité de son, il y a de bonnes choses à dire et d’autres à redire. Dans les points positifs que l’on attribue à ces enceintes, c’est la puissance disponible qui se montre relativement stable et peu sujette à la distorsion à haut volume. Attention toutefois de bien calibrer ses besoins et que s’il faut travailler à haut volume, il faut se diriger vers des modèles plus gros et plus puissants. Également, la présence de contrôleurs de tonalités et d’un EQ qui, une fois actif prendra d’ailleurs la couleur verte au niveau du témoin lumineux en façade, adoucit légèrement le son.

Et ces options pour régler le son, il y en a malheureusement un peu besoin, donc heureusement qu’ils existent. Les enceintes typées monitoring sont censées apporter un rendu le plus neutre possible pour faire ressortir tous les détails d’un mixage audio. Or ici, un peu à la manière des Mackie les plus abordables de ce constructeur, on retrouve des rondeurs déplacées dans les graves et des aigus un peu trop criards aussi, ce qui est dommage pour du monitoring.

Heureusement, on peut largement contrebalancer tout cela. La solution est d’aller jouer, à tâtons, avec les potards situés à l’arrière et d’activer l’EQ disponible en façade. On perd l’aspect prétendu Monitoring des enceintes car un petit voile de douceur sonore s’installe, mais on y gagne largement en équilibre et en force. Potentiellement meilleures d’ailleurs au niveau de la dynamique que les D4 qui sont à notre sens d’excellentes enceintes compactes et abordables pour un usage multimédia ! Mais… Le contrat Monitoring reste peu honoré, il faut le dire. Du moins, il ne sera pas vraiment difficile de trouver mieux à prix équivalent.

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