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Test Ultimate Ears Everboom : boom boom dans les oreilles, page 4

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Publié le 13 Septembre 2024
Page: 4/5

Au quotidien

Qualité de construction, ergonomie

L’enceinte Ultimate Ears Everboom se compose d’un plastique à 58% issu du recyclage et possède une certification de protection IP67. Robuste et solide, il est donc possible de l’utiliser en conditions ‘’outdoor’’ sans problème, puisqu’elle est même prévue pour flotter sur l’eau ! Pas indéfiniment non plus, le constructeur annonce environ 4 heures d’utilisation en flotteur. Mais les transducteurs étant positionnés sur les côtés de l’enceinte (les radiateurs passifs à l’avant et à l’arrière), forcément, le rendu sonore en pâtit.

Les boutons physiques, notamment les énormes boutons de contrôle du volume, offrent une expérience utilisateur vraiment agréables car ils se montrent intuitifs, mais surtout et évidemment très faciles d’accès. Un bon point pour celles et ceux qui souhaitent un usage simple et efficace.

En revanche, petite déception sur le fait que l’enceinte ne dispose que d’une seule entrée (en l’occurrence, du Bluetooth). Pas de synchronisation en USB ou de port analogique au format jack donc, ce qui est dommage si on voulait prévoir d’utiliser l’enceinte avec de la vidéo depuis son smartphone, car la latence naturelle du Bluetooth désynchroniserait l’image et le son.

Le son

Ce n’est pas forcément sur ses prestations sonores que brillera le plus cette UE Everboom 4. Afin d’étayer nos propos, il faut préciser trois choses qui ont leur importance (la deuxième et la troisième ayant le plus de conséquence). Premièrement et assez étonnamment en 2024 et sur cette gamme de prix, l’enceinte ne prend en charge que le codec Bluetooth SBC, ce qui assure tout de même un service minimum tout-à-fait opérationnel (et avouons-le, est-il vraiment nécessaire d’avoir plus qualitatif sur ce type de produit ? La question est ouverte).

Deuxième chose, vous l’aurez peut-être déjà remarqué en lisant la fiche descriptive de l’enceinte, celle-ci dispose de larges transducteurs latéraux, épaulés d’encore plus larges radiateurs passifs situés à l’avant et dans le dos de l’appareil. Pas de système tweeter/woofer donc, les transducteurs seront chargés de reproduire à la fois les aigus et les mediums, tandis que les graves seront pris en charge par les radiateurs passifs.

Troisième et dernier point, les transducteurs sont placés sur les côtés de l’enceinte. La spatialisation s’en retrouve alors élargie et l’image stéréo gauche/droite est saisissante, à condition toutefois d’être placé en face de l’enceinte. Jusqu’ici, pas de surprise, c’est le cas sur toutes, à noter toutefois que la spatialisation stéréo s’en retrouvera inversée si on écoute l’enceinte de derrière. Sauf que, deux choses en découlent. Premièrement, il ne s’agit finalement pas d’un vrai son à 360° comme l’annonce le constructeur, mais très franchement, ça marche quand même très bien. Et deuxièmement, écouter l’enceinte de côté fait perdre significativement plus de détail qu’avec une enceinte qui a traditionnellement ses haut-parleurs en façade, puisqu’on se retrouve avec soit le canal droit ou le canal gauche en large sur-représentation, mais en contrepartie, une meilleure définition des mediums et des aigus.

Cet agencement des dispositifs sonores donneront donc une directivité que l’on peut qualifier d’originale, avec ses atouts et ses défauts. En tout cas, en termes de rendu sonore, malgré les petits aprioris que l’on pouvait avoir, nous sommes très surpris de la douceur du rendu. L’agencement interne des haut-parleurs et l’absence de tweeter dédié atténue la très classique et très répandue courbe en V au niveau des types de fréquences, on se retrouve donc avec un son doux, bien fourni dans les graves mais qui manque aussi un peu de définition et même constat dans les aigus. Mais à notre sens, vaut mieux pas assez… que trop ?

Heureusement, pour relever la dynamique et atténuer cette petite sensation d’étouffement, il est possible d’y pallier partiellement grâce à l’égaliseur 5 bandes proposé dans l’application compagnon. Cela ne fera pas de miracles, mais toujours un gain tout de même palpable, en augmentant légèrement les aigus et en diminuant quelques peu les mediums. Puis libre à l’utilisateur d’ajouter un peu de matière dans les graves suivant le style de musique et/ou ses préférences.

L’autonomie

Ultimate Ears annonce une autonomie maximum de 20 heures, en précisant que cette mesure a été obtenue en utilisant l’enceinte à 42% de son volume disponible. Dans les faits, la puissance disponible induit assez naturellement un usage à environ la moitié de sa puissance, mais nous n’observons pas une autonomie aussi proche que celle annoncée, plutôt dans les 16-17 heures, ce qui reste tout à fait convenable en l’état.

En revanche, à un volume plus modéré, la UE Everboom se montre plutôt exemplaire et permet de largement dépasser les 20 heures annoncées avec pas loin d’une trentaine d’heures selon notre expérience. Un bon point !

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Marque : Ultimate Ears