Test Turtle Beach Atlas Air : un banger ?, page 4

Sur la tête

Tout en plastique, le Trutle Beach Atlas Air ne lésine pas sur la qualité de fabrication. Bien que ce soit un matériau esthétiquement moins noble en apparence que de l’aluminium ou autre, la solidité est ici de mise et le rendu est esthétiquement très propre. Solide tout en étant flexible au niveau de l’arceau, le Atlas Air se montre aussi vraiment très confortable, grâce à son système de double arceau et ses écouteurs maintenus par des élastiques. Le casque ne pèse que 301 grammes et se montre vraiment très léger, assurant de nombreuses heures d’utilisation sans fatigue physique.

Au niveau du son, nous sommes pleinement satisfaits du rendu de ce casque. L’isolation passive est excellente, bien qu’il s’agisse d’un casque semi-ouvert, mais surtout il ne nous est jamais arrivé de vouloir aller procéder à quelques ajustements dans l’égaliseur mis à disposition dans le logiciel. D’emblée, le son du Atlas Air est vraiment très propre et large : toutes les gammes de fréquences bénéficient d’un excellent équilibre et cohabitent très bien entre elles. Un rendu équilibré et tout de même relativement chaud qui conviendra à tout le monde, capable d’assurer une excellente spatialisation et une dynamique très naturelle qui ne fatigue pas l’oreille.

En ce qui concerne les différents modes audios, ce n’est pas là qu’il faudra aller chercher le Atlas Air si on veut parler de points forts. Le mode Superhuman Hearing dénature grandement le son et se montre rapidement fatiguant, tandis que le mode surround virtuel ne sera acceptable qu’en mode movie sous peine d’avoir des aigus vraiment criards, comme pour le Superhuman Hearing. Bref, on n’arrive pas au niveau du Scout Mode de chez Creative ou du Sonar 3D de chez SteelSeries, toutefois en termes de spatialisation en mode stéréo, on le répète, le Atlas Air est excellent.

En ce qui concerne le microphone, nous ne sommes pas ici sur le produit le plus compétitif du marché. Le rendu manque de réalisme et de profondeur et les effets d’égalisation sont vraiment timides, même lorsque l’on s’amuse à pousser le curseur au max sur certaines fréquences, les conséquences sont relativement faibles et il reste toujours ce petit rendu synthétique qui colle aux oreilles. Cependant, rien de dramatique puisque le Atlas Air propose tout de même un bon niveau d’amplification et le rendu reste largement audible. En revanche en analogique, avec notre Aiyima DAC A2 Pro, le microphone se montre très doux et plus naturel. Le problème n’est donc pas matériel, du moins ne vient pas de l’intérieur du casque, mais du récepteur ou bien du logiciel. Voici quelques extraits audios pour vous faire une idée :

Et pour terminer, l’autonomie. Turtle Beach annonce une cinquantaine d’heures en tout et c’est effectivement un chiffre facilement atteignable d’après notre expérience, mais ce qui n’est pas incroyable non plus face à ce que peut proposer la concurrence sur les mêmes ordres de prix et parfois même à tarif inférieur.