Côté esthétique, on retrouve une carte mère ASUS typique entièrement noire, avec des inscriptions ROG STRIX disséminées un peu partout. Un détail notable est l'arrondi au-dessus du dissipateur en haut à gauche, qui contraste avec les lignes très tranchées du reste de la carte.
Commençons notre analyse par le haut, avec les dissipateurs pour les VRM. On trouve ici deux dissipateurs en aluminium relativement massifs. À première vue, on pourrait penser qu'ils contiennent beaucoup de plastique, mais ce n'est pas le cas : la couche qui recouvre l'aluminium est en réalité assez fine.
Les dissipateurs de gauche et du haut sont reliés par un caloduc, optimisant ainsi la dissipation thermique.
Une fois retirés, on découvre un autre dissipateur, entièrement dédié au refroidissement du contrôleur USB4.
En dessous, nous trouvons les VRM alimentées par un connecteur 8+8 pins, offrant 18+2+2 phases via des mosfets VISHAY SIC850A de 110A, les mêmes que ceux présents sur la très coûteuse ROG CROSSHAIR X670E EXTREME et sur la ROG CROSSHAIR X670E GENE, faiseuse de record. Le tout est géré par le même contrôleur maison DIGI+ ASP2205.
La carte mère est donc clairement conçue pour l'overclocking.
A droite du socket on retrouve les slots pour barrettes de ram DDR5 pour une capacité totale de 192 Go et jusqu’à 8000 Mt/s voir 8400 MT/s selon les configurations et les processeurs utilisés. (Compatibilité très nettement améliorée depuis la mise à jour du dernier AGESA.) A noter que la ROG STRIX X870E-E GAMING WIFI est également compatible avec la mémoire ECC.
ASUS affirme que ses nouveaux slots DDR5, permettent de gagner jusqu'à 400 MT/s grâce à la technologie Nitropath.
En dessous, nous avons deux slots PCIe :
Le port PCIe principal n'est pas équipé d'un bouton Q-Release. En réalité, nous avons ici l'une des nouveautés d'ASUS : aucun bouton n'est nécessaire pour retirer votre carte graphique. Il suffit simplement d'appuyer sur la carte, puis de la tirer. ASUS appelle cela le Q-Release SLIM.