Test Teufel Rockster Go 2 : du style et complète !, page 3

Au quotidien

En termes de design et de qualité de fabrication, Teufel propose ici quelque chose de mitigé à notre sens, mais parce qu’il fallait faire des choix. C’est surtout une affaire de goût, mais nous trouvons les coloris proposés un peu austères et des petites touches de couleurs plus joyeuses et estivales n’auraient peut-être pas fait de mal aux yeux. Ceci dit, c’est purement subjectif et ce n’est pas non plus la fonction première d’une enceinte. Au niveau de la qualité de fabrication, la Teufel Rockster Go 2 ne présente aucun défaut. Le boitier en caoutchouc est clairement là pour absorber les chocs et couplé à l’étanchéité de l’enceinte à la norme IP67, on est clairement sur un produit destiné à être utilisé en extérieur et à vivre des aventures (eau, terre, chocs en tout genre…). Praticité ou design ? Teufel a tranché !

Au niveau de l’ergonomie et de l’usage, nous sommes satisfaits ! Les boutons sont très bien identifiables (aussi bien par leur taille que du fait qu’ils soient en relief), pas d’erreur possible. Les commandes sont donc très simples à appréhender et à mémoriser. À savoir que pour passer d’une piste à l’autre ou vers la précédente, il faut simplement maintenir le bouton Play/Pause et utiliser les boutons +/- pour naviguer d’un morceau à l’autre. Cerise sur le gâteau, l’enceinte peut s’appairer à une autre, en fait jusqu’à 99 autres Rockster Go 2 si on le veut ! Le seul reproche pour nous, c’est peut-être l’emplacement du port USB, situé sur le côté, qui n’est pas très joyeux esthétiquement parlant lorsque l’on recharge l’enceinte ou qu’on la connecte à un PC. On aurait préféré qu’il soit situé à l’arrière.

Au niveau du son, le contrat est très bien rempli par Teufel ! Les graves sont présents et se montrent vraiment équilibrés, pas de surplus ‘’pour plaire’’ (ou pour compenser la signature sonore en V qui est très courante sur les petites enceintes nomades). Cette signature en V, on l’a forcément un tout petit peu, il ne faut pas rêver, mais elle reste vraiment très sage à notre sens. Les mediums ne sont donc pas lestés et donc pas cachés par les graves et les aigus. Ces derniers se montrent un peu froids par moment, mais très audibles et, tout de même, ne se montrent pas détachés du reste. La communion entre le radiateur passif de 50 mm et les deux haut-parleurs est donc très propre à notre sens. En revanche, on note une directivité assez certaine de ces haut-parleurs. En conséquence, un peu plus que la moyenne, il faut tout de même bien positionner l’enceinte pour ne pas se taper sur surplus d’aigus.

Enfin, question autonomie, Teufel annonce 15 heures à volume moyen et jusqu’à 28 heures en mode éco. L’enceinte dispose également d’une charge rapide et nous trouvons la vitesse de recharge très correcte. Dans les faits, les 15 heures d’autonomie (rappel : en volume moyen) annoncées sont un chiffre assez réaliste, et ce même volume moyen s'avère être un niveau très confortable. L Rockster Go 2 dispose également d’un mode éco, qui pousse l’autonomie jusqu’à 28 heures, théoriquement.

Ce mode éco a deux impacts : un positif, celui évident de l’autonomie, mais aussi un ‘’négatif’’, quoi que… En effet, l’activation de ce mode implique une perte notable de la puissance d’amplification et cela n’affecte pas que le volume, mais aussi à la puissance distribuée à toutes les gammes de fréquences. De fait, les graves s’en retrouvent touchés et sont nettement moins mis en avant, passant plutôt d’une réponse légèrement en V à une courbe plutôt montante. Toutefois, dans des proportions plutôt confortables, car le petit excès de gras s’en retrouve aussi taillé dans le bon sens, on pense notamment aux styles de musiques saturées comme le metal qui y retrouvent une définition plus dynamique (mais aussi plus froide, ça ne correspondra pas à tout le monde non plus). En soit, un mode éco très appréciable pour les podcasts par exemple.