Le Nouvel Obs vient de nous faire l'écho d'une décision importante. La CNIL, Commission nationale de l'Informatique et des Libertés, vient, en effet, d'autoriser le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs, qui regroupe bon nombre d'éditeurs de jeux vidéos parmi lesquels on trouve Vivendi, Sega, Sony, Ubisoft, Atari ou Microsoft) à utiliser des systèmes de surveillance des téléchargements. Jusqu'à aujourd'hui, des agents assermentés, agissants pour le compte du syndicat, relevaient de manière manuelle les téléchargeurs et transmettaient aux Services de Police. Désormais, il y aura mise en place de systèmes automatiques de surveillance. Dès le mois de mai, les participants les plus actifs (dits "gros téléchargeurs") seront prévenus par le SELL de leur non-impunité.
L'association Odebi craint un privatisation de la Police d'Internet : "la recherche pro-active d'infractions est une activité réservée aux autorités judiciaires".
Rappelons qu'en France, la récente et décriée loi "Informatique et Liberté" a donné les pouvois à la CNIL d'autoriser ces "e-milices".
L'association Odebi craint un privatisation de la Police d'Internet : "la recherche pro-active d'infractions est une activité réservée aux autorités judiciaires".
Rappelons qu'en France, la récente et décriée loi "Informatique et Liberté" a donné les pouvois à la CNIL d'autoriser ces "e-milices".
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Posté le 12 Avril 2005 à 09:57 par beubeu