Découvrez Seasonic à l'occasion des 20 ans de Cowcotland, page 2

Mais au fait, comment sont fabriquées les alimentations Seasonic ? Voilà une question à laquelle nous n'apporterons pas de réponse aujourd'hui, et pour cause : les usines sont en Chine et nous sommes dans les bureaux de Taiwan. Ici, Seasonic s'occupe de toutes les démarches administratives, ainsi que du développement. Et c'est assez dingue, mais il est possible de fabriquer des alimentations en petites séries à la main.

Tout comme sur une chaine de production, on retrouve des bandes avec des condensateurs et autres composants, ainsi que des boites avec encore des condensateurs, résistances et autres composants utiles. Quand un projet sur ordinateur doit être testé, des employés vont donc piocher dans le catalogue disponible pour fabriquer soigneusement un bloc, et le tester dans la foulée.

A côté, chaque élément de l'alimentation peut être modélisé sur ordinateur et associé à certains paramètres. Nous avons pu voir le fonctionnement du refroidissement dans un bloc, ou plus exactement comment va se comporter le flux d'air entre l'entrée et la sortie. Sera-t-il bloqué par des condensateurs ou une bobine ? La grille est-elle assez grande ? Le ventilateur doit-il tourner plus rapidement ? Tout est testé sur l'ordinateur, et si besoin en réel ensuite.

Et pour les tests, il y a plusieurs étapes. Nous les connaissons désormais bien, elles sont similaires d'une société à une autre. Les tests extrêmes avec des machines KSON, notamment, qui vont permettre de placer l'alimentation dans un environnement contrôlé, par exemple entre 0 °C et 100 °C avec un taux d'humidité allant de 0 ° à 99 °C, plus ou moins. De quoi s'assurer que le bloc fonctionnera convenablement dans n'importe quel lieu de travail, ou pas justement, en tirant dessus au maximum. L'alimentation est en effet reliée à une machine Chroma qui va permettre de faire travailler les différents rails et de remonter toutes les données associées. En parallèle, l'alimentation peut être munie de nombreuses sondes, par exemple sur les radiateurs ou condensateurs, afin de vérifier les températures. Savoir si on s'approche d'un point critique est essentiel, et ces tests permettent de tout voir et de tout savoir.

Pour des tests plus proches d'un utilisateur lambda, il suffit de brancher l'alimentation sur une configuration. Une fois qu'on a la certitude que l'alimentation tient ses promesses dans un environnement X, il faut vérifier que les composants associés tourneront bien, ou l'inverse. Ainsi, les blocs sont testés avec des cartes mères, processeurs et cartes graphiques divers et variés pour vérifier la stabilité et l'absence de coil whine.

Au passage, nous pouvons découvrir en avant-première le nouveau style des blocs Focus pour le COMPUTEX, avec désormais des petits traits blancs pour ajouter du dynamisme à l'ensemble. Un détail, oui, mais c'est joli.